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"Nous sommes des êtres de fréquences"

INREES

6 août 2012

Nous produisons en permanence différents types d'énergie vibratoire, de
l'électricité mais aussi du son. L'être vivant est sonore, jusqu'à la plus petite
cellule. Et il réagit aux sonorités, par des mécanismes mal définis.

L’appartement d’Emmanuel Comte en Suisse est encombré de diapasons et de bols tibétains de toutes tailles produisant autant de fréquences différentes, des sons dont le cocktail serait à même de réaccorder des organes souffrants.


Atteint d’un cancer en 1977 à l’âge de 17 ans, le flûtiste a découvert en jouant pour lui et pour les autres patients de l’hôpital le pouvoir apaisant et thérapeutique des sons.


« Comment expliquer qu’une personne entre dans un concert thérapeutique avec certains maux – un mal de gorge, un blocage dans le dos – et en ressorte sans ? », s’interroge le musicien, qui maîtrise également le chant harmonique.


« Je ne prétends pas guérir quiconque, je ne soigne aucune maladie ; mais les sons font entrer la personne dans un état de relaxation profonde qui lui permet d’activer ses propres mécanismes d’autoguérison. »


Ses musiques intuitives sont conçues comme des enchaînements de sonorités – flûte, bols tibétains, chant... Elles sont diffusées en milieu médical.


« J’ai utilisé cette musique et j’ai vu qu’elle déclenchait chez les malades des états particuliers », explique le chirurgien vasculaire Yves Heynen.

Très intéressé par le sujet, il a supervisé en 1996, à la clinique Jeanne d’Arc de Vichy, une étude impliquant environ deux cents malades divisés en deux groupes : dans le groupe de contrôle, les patients bénéficiaient seulement d’une anesthésie locale, dans le second, en plus de l’anesthésie, de la musique d’Emmanuel Comte et d’un accompagnement parlé de type hypnose.

Dans le second groupe ont été constatées une baisse significative de l’angoisse et de la douleur opératoire, et une augmentation du confort.

« Ce qui nous a surpris dans cette étude, c’est qu’on avait aussi une diminution des douleurs en postopératoire », ajoute le docteur Heynen.


Aujourd’hui, il continue d’utiliser les musiques d’Emmanuel Comte dans un centre de la douleur où il pratique l’hypnose.


Certains effets pourraient-ils être liés à un type particulier de fréquence ? Ce n’est pas à exclure.


« Dans plusieurs civilisations, en Inde, au Népal, les techniques de vibrations sonores adaptées à l’énergie du corps sont familières, cela n’a pas été notre optique jusqu’à présent. Mais je pense que cela va changer », estime le chirurgien.


En effet, la science s’intéresse aux fréquences sonores et à leur possible utilisation médicale. Une étude japonaise a récemment mis en évidence chez la souris un lien direct entre l’écoute de Verdi ou de Mozart et le non-rejet de greffes cardiaques.


Le corps lui-même est musical, jusqu’au niveau cellulaire. Des scientifiques ont mis au point des oreilles microscopiques qui peuvent capter ces sons infimes.

Cela pourrait permettre de différencier les cellules saines des cellules malades, qui n’ont pas le même chant.

Imaginez un silence absolu. Ce n’est qu’une illusion. Il restera toujours le bruit de fond de notre organisme, notre petite symphonie personnelle.


article issu de inexplore.com

© 2020 par Jessica HORNICK. Créer avec Wix.com

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